Début février, je commençais un « régime ». 9 kilos de moins plus tard, je vous explique comment je m’y suis prise et pourquoi je mets régime entre guillemets.
Le choc des chiffres
J’ai la chance dans mon entourage de n’avoir personne qui me fasse complexer. Plus personne ne se permet de me faire de remarque sur mon gras, si il y a bien quelque chose que je déteste, c’est ça.
Seule face à mon gras, j’ai bien remarqué que je m’enrobais, lentement mais sûrement. Le premier truc qui m’a préoccupée c’est de devoir refaire ma garde-robe.
J’ai sorti ma vieille balance IKEA à aiguille de sous l’armoire pour voir où j’en étais. Le choc. Je pesais 76kg. Mon poids « idéal » était 65kg. Enceinte de 9 mois je faisais 78kg.
J’en avais fait le deuil depuis longtemps, mais + de 10kg en + qu’autrefois ? Le choc.
Dès le lendemain, j’ai décidé que c’était fini pour moi, je passais en mode strict. Mais comment m’y prendre ?
Pour perdre du poids : le déficit calorique
Je vais résumer : prenez n’importe quelle technique de régime, révolutionnaire ou non, la technique est la même : dépenser plus de calories que ce qu’on absorbe.
Le régime hyperprotéiné ? Moins de crasses, moins de calories. Les jus détox, moins de calories. Mettre un anneau gastrique ? Moins de calories aussi. Faire du sport ? Plus de calories dépensées donc plus grand déficit calorique ! 🤓
Rien de tel que de savoir.
Tout en sachant que les régimes (sans guillemets) ne marchent pas et sont dangereux. Je vous conseille de chercher le replay de l’émission « Régimes : une vérité qui dérange« . La page Facebook n’est plus alimentée (lol) mais pleine de bons conseils.
#1 savoir ce que je dépense
Car c’est vrai, je suis grande (1m82), je suis très active de base. Et comme disent les marketeux belges : meten is weten. Pour tenir dans la durée avec mon « régime », j’ai voulu calculer, savoir si j’étais dans le bon ou si je me privais de frangipane pour rien.
J’ai donc acheté un Fitbit, bracelet connecté, qui calcule les dépenses d’énergie, et permet d’encoder ce qu’on mange dans son application également.
Dans l’application Fitbit, on peut enregistrer un objectif de poids et la vitesse à laquelle on veut y arriver.
En commençant à utiliser Fitbit, j’ai remarqué que je dépensais en moyenne entre 2500 et 3000 calories par jour sans faire de sport. C’était à la fois une bonne nouvelle et déprimant de se dire que malgré ça, j’avais réussi à tant prendre de poids.
Une fois le fitbit à mon poignet, j’ai malgré tout fait l’effort de faire 10.000 pas par jour et minimum 30min d’élimination de graisses.
Exemple d’objectif de poids dans Fitbit
Encoder ses calories, la misère ?
Si cela peut sembler saoulant, j’ai eu l’impression que toute la technique résidait là-dessus (en fait, l’intérêt est scientifiquement prouvé). Car devoir ouvrir l’app et encoder le moindre biscuit grignoté, c’est précisément ce qui est dissuasif.
Quand on se rend compte que grignoter explose l’objectif et ruine bêtement la journée, on y réfléchit à deux fois.
La plupart des aliments courants existent déjà dans l’application et il suffit de mettre le poids. Sinon, Google a été mon ami, et j’ai ajouté pas mal de nouveaux aliments en encodant les calories. Mais quand on y pense, on mange +/- toujours la même chose.
J’ai arrêté d’encoder dès que mon objectif de poids était atteint et stable.
#2 peser ce que je mange
Ca, je l’ai acheté bien plus tard dans ma démarche de « régime ». J’avoue, surtout en espérant grapiller quelques calories par-ci par là en encodant pile le bon poids de ce que je mangeais.
Il s’agit d’une petite balance électronique super simple à utiliser. Je dépose l’assiette dessus, je mets la balance à zéro, j’ajoute un aliment, retiens le poids, remets à zéro, deuxième aliment etc.
Ca peut paraître chipot mais ça prend 1m30 et comme ça je suis sûre de ce que j’encode dans l’application Fitbit.
Du coup, on mange quoi ?
J’ai principalement arrêté les grignotages, arrêté le coca, mangé + de légumes verts, des bêtes trucs, rien de transcendant. Arrêté les couques le matin, le petit chocolat de 11h. Ah oui, j’ai mangé beaucoup de patates douces au four. Et remplacé les « calories vides » du pain blanc par du bon pain complet.
Un des plus grands changements a été de manger quand j’avais faim. Ca veut dire manger quand j’ai faim, et ne pas manger quand je n’ai pas vraiment faim. 😏
Alors oui, je suis la première à la cafétéria du bureau mais tant pis, j’assume.
Comme j’expliquais au comptage de calories, se rendre compte que deux biscuits au chocolat ça fait exploser les stats du jour, ça dissuade. Ca permet de tenir dans la durée.
Et grâce à l’application Fitbit qui s’adapte aux dépenses caloriques de la journée, si on a été actif-ve, on peut manger plus. 🥰
# 3 Perdre du gras ou du muscle ?
Point très important : il ne faut pas perdre du poids pour perdre du poids. J’ai acheté cette balance qui prend 19 mesures. Pour son prix, je la trouve géniale.
Forcément, la première fois que je me suis pesée, j’étais hyper choquée : surpoids, corps gras… ça fait pas plaisir à lire (non).
Première pesée fin février : je faisais 75,6kg. ☹️ IMG : 32,7%, 46% de muscle, trop peu de protéines, et 25kg de gras sur mon corps. 🥺
C’est là que la balance qui prend tant de mesures est intéressante : avec un « bête régime » on perd autant de gras que de muscle, sans le savoir ! Ca n’a aucun intérêt.
En surveillant au jour le jour mes différents chiffres, j’ai vérifié que je perdais mon gras et gardais un max de muscle.
J’ai d’ailleurs commencé le Body Training à cette époque pour me muscler un max.
Aujourd’hui, je fais 67kg soit le poids idéal selon l’application de la balance. Sans elle, j’aurais visé les 65kg par habitude. J’ai quitté la zone de surpoids. J’ai perdu 5kg de graisse (!!!).
Vous pouvez le calculer, j’ai atteint mon objectif de poids sans avoir un corps de rêve puisque j’ai perdu du muscle (la maladie n’a pas aidé à garder le rythme). Idéalement, j’aimerais atteindre 25% de masse grasse (je suis passée de 32,7 à 30,5%). Soit je perds encore du gras, soit je gagne du muscle pour y arriver. 🤓
Mais pour l’instant, je stabilise, déjà bien heureuse d’avoir perdu 9kg.
Le point psycho
Changer ses habitudes, ça demande une certaine réflexion. J’ai commencé à réfléchir pourquoi je me gavais tant. Pourquoi je cherchais de la comfort food. Qu’est-ce que me gaver (j’ai pas d’autre mot) m’apportait.
Dans ma story à la une sur Instagram vous verrez que ça n’a pas été facile, la courbe de poids est remontée plusieurs fois mais il faut le voir comme un travail de fond et surtout pas un sprint. Ce ne sont que des chiffres et on veut un impact durable. Il ne s’agit pas de faire « régime » mais changer ses habitudes.
J’ai beaucoup réfléchi au trend de la malbouffe (et je plaide coupable pas plus tard qu’aujourd’hui avec un donut crapuleux).
Notre société de l’apparence aimerait qu’on ait 20% de masse grasse et qu’on pose devant des milkshake qui débordent d’oreo. Mais il faut choisir.
Maintenant aussi, je sais que ma frangipane de 16h m’aidait à tenir l’après-midi quand j’étais particulièrement mal. J’espère ne plus en avoir besoin.
En tous cas j’apprends à écouter mon corps.
Aujourd’hui, je mange beaucoup moins. Avant, c’était compulsif de commencer à cuisiner en rentrant du boulot. De faire un vrai repas complet (alors que j’avais déjà mangé un repas complet à midi).
Maintenant, je gagne du temps et de l’argent en me contentant de peu, ou en tous cas de ce que j’ai besoin.
Que ta vie soit ton régime
C’est ma conclusion.
Puisqu’il faut se dépenser + pour manger moins, réfléchissez à votre mode de vie. Pas besoin de salle de sport !
Allez faire vos courses à pieds. Aller au bureau, promener le chien… quand on se débarasse du superflu (I mean la voiture quand on habite en ville of course), la qualité de vie s’améliore.
Dans Fitbit, marcher à bon rythme suffit à atteindre le rythme cardiaque « brûlage de graisses ». Sans aller à la salle, juste faire le ménage, les courses, promener le chien… souvent je dépassais l’heure d’activité physique sur la journée. Ce qui me permettait de ne pas spécialement me priver et de rester en déficit calorique.
Réfléchissez vous aussi pourquoi vous mangez des crasses, pourquoi vous marchez si peu. Et pourquoi ça vous semble compliqué d’encoder des calories alors que vous passez des heures à scroller Facebook. Le reste viendra tout seul. 😉
En toute transparence
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