La suite de mon récit des Bahamas (tout lire).
Dans mon dernier post, je vous disais que la météo n’était pas vraiment clémente. En fait, je n’aurai eu que 3 jours de pur soleil pour bronzer, deux jours dégagés et puis tempête tropicale.
Le départ était plutôt pluvieux comme en atteste cette photo.
Malgré tout, j’ai eu un pincement au coeur et l’émotion était de mise. <3
Arrivés à l’aéroport, ça se complique. Il pleut maintenant à seaux, et la salle des départs, minuscule, est déjà remplie.
Je demande des renseignements par SMS à Quecoeur, qui me répond de manière très rassurante : « Apparemment, Sandy est devenu un ouragan et se déplace vers la Jamaïque avant d’arriver sur les Bahamas ». TOUT-VA-BIEN.
Comme on doit faire une escale à Punta Cana et que je ne connais pas parfaitement la zone, je lui demande si on s’éloigne de Sandy ou si on s’en rapproche. « La Jamaïque n’est pas si loin de la République Dominicaine ». Il ne m’en fallait pas plus pour m’affoler, vraiment.
En plus, notre avion n’atterrit pas! La visibilité est extrêmement réduite et la piste d’atterrissage transformée en véritable piscine.
Après une heure d’attente trempés, le voilà. Problème : avec la pluie, on ne sait pas débarquer les passagers! Il faut attendre donc que cela se calme. Et ça donnait environ ça : 15 min de pluie, 5 minutes de pause, à répéter pendant 2 heures.
Heureusement, il y avait un peu de lecture sur les panneaux d’affichage, et j’avais juste assez d’amplitude pour me retourner sans écraser personne…
Le dentiste était justement présent sur l’île le jour où j’ai eu mal. Coïncidence? Je ne crois pas. ;-)
Puis, quand le temps nous le permet enfin, nous embarquons après un passage par les contrôles de sécurité assez « vintages ».
Une voisine en profite pour étaler leur culture « alors là Loulou, tu vas voir ce que c’est le MODERNISME! ».
- La notion de modernisme recouvre un ensemble de mouvements culturels ayant animé les sociétés occidentales de la fin du et du , dans les domaines de l’art, de l’architecture, de la musique, de la littérature et du catholicisme (voir la Crise moderniste et la Nouvelle Théologie.
Pour améliorer tout ça, un homme à bord qui lui, allait jusque Punta Cana, nous explique que l’avion a loupé son premier atterrissage et a repris de l’altitude au dernier moment, pour enfin atterrir correctement. HEIN? Mais je pensais que ça n’arrivait que dans les jeux-vidéo, moi?!
En longeant la piste, je vois à l’intérieur de l’aéroport plein de magasins et un WENDY’S!!! Sur le moment ça m’a donné méééga envie. Alors une fois passé la sécurité, je fonce me chercher à manger! Le Wendy’s ne prend pas Mastercard alors je me rabats sur un morceau de pizza avec 1L de Coca. Et une fois que je m’installe, j’entends « embarquement immédiat pour Roissy Charles De Gaulle »! Moi qui me disais justement « ça va, on est à la bourre on a le temps! » et ben c’est très très con comme remarque, car au lieu des 2h d’escale on a rattrapé notre retard! >_>
J’ai mangé mon bout de pizza en trottant et j’ai bu une gorgée de mon coca avant de ré-embarquer.
Re-pleurs du petiot, re-chipotages devant moi. On a eu droit à Florence Foresti sur les écrans, et c’était bien sympa parce que tout l’avion se bidonnait comme des baleines synchro, quand on enlevait les écouteurs c’était encore plus drôle à voir.
J’ai réussi à comater un peu, et 2h avant l’atterrissage : le retour de Vomitaaaaa! On me sert mon petit-dèj et je dois me concentrer vraiment TRES fort pour ne pas remettre dans mon gobelet. Alors, je médite. Je repense au yoga fait sur l’île, aux beaux paysages, au calme. J’arrive à me contenir le temps que le charriot passe et arrive aux toilettes juste à temps.
J’écoute de la musique en espérant me réveiller un peu, mais toutes les chansons m’ont l’air plus rapides que d’habitude et non, ce n’est pas un bug. Juste mon cerveau qui a du mal à suivre.
Oui voilà, j’ai eu le temps de m’embêter et de faire le tour de la gare où on repérait assez rapidement ceux qui revenaient de Disneyland grâce à ce merveilleux accessoire j’ai nommé le > SERRE-TÊTE MINNIE<! (Note pour plus tard: penser à regarder combien coûte le TGV jusque là, j’habite juste à 5min de la Gare du Midi quoi!).
Conclusion
Je ne pense pas que c’était prévu ce mauvais temps et cet ouragan sur le coin de la gueule. Mais même si j’ai peur de l’avion, que c’était long et pénible à certains moments, j’y retournerais demain sans hésiter (enfin on se comprend, le temps que Sandy passe :D), juste pour revoir ce paysage les pieds dans l’eau… <3
J’espère que mes petites aventures vous ont plues ^^
Si vous êtes abonné sur Facebook vous aurez bientôt accès à plus de photos, le temps que je trie ce qui est montrable ou pas montrable mais que je montrerai quand même. ;-)
Commentaires
4 réponses à “J’ai testé pour vous : survivre à un ouragan”
Trendymood a fait du snorkeling. Je cite : « Il parait qu’il y a des requins et des tortues! » … Vivement tes photos de requins :-)
Oui et elle m’a raconté être tombée nez à nez avec un barracuda en nageant à 30m des côtes ou vraiment pas loin. O_O
« Je ne pense pas que c’était prévu ce mauvais temps et cet ouragan »
En fait, c’était plus ou moins prévu car si je ne me trompe, la période septembre-octobre est LA saison des ouragans …
C’est donc la période à laquelle les vacances dans les caraïbes sont moins chères, car le taux de remplissage des hotels/resorts est plus bas … Et à mon avis, c’est pour cela que c’est le moment où l’on y envoie des bloggeurs … :D
C’est bien la saison des ouragans mais ça ne veut rien dire car d’un jour à l’autre on peut passer du grand soleil aux pluies, et je l’ai vécu.
L’hôtel était quand même rempli à 60/70%, l’hôtel est fermé pendant la période la plus dangereuse (septembre/mi octobre), je suis arrivée juste après à la réouverture.
Il y a moins de monde et c’est moins cher surtout parce que ce ne sont plus les vacances, saison creuse, tout ça ^^