Stop à la dictature de l'épilation

Oh le gros dossier. Il y a des articles, quand on les lit, on se dit “aaaah c’est ce que je voulais écrire!”, c’est l’histoire de l’article dont je vais vous parler aujourd’hui.

Croyez-le ou non, avant-hier lorsque j’hésitais encore sur le sujet de blogpost du lendemain, je pensais fort à parler de ce que j’appelle la dictature de l’épilation: toutes les femmes sont obligées de s’épiler au risque de passer pour des grosses crades. Qui règne? Le regard des autres femmes.
Et en rentant de ma prom’, je suis tombée sur cet article: “pour qui sonne le poil” que je vous invite tous à lire!

On y lit que, médicalement, l’épilation ne sert à rien. Cela n’a aucune vertu hygiénique de s’épiler, et concernant l’épilation intime, ça a carrément l’effet inverse, le poil nous protégeant des microbes.

On y lit également que les poils ne font pas puer, ne retiennent pas la transpiration.

Alors quoi?

J’ai particulièrement tilté lorsque Aurélie et Laura ont publié sur leurs blogs (sorry les filles…) des concours pour gagner un épilateur. Le but du jeu était de dire ce qui était HOT ou PAS HOT. Evidemment, ça a parlé de poils, et ça m’a questionnée sur le sujet.

Qui a décidé un jour qu’il FALLAIT s’épiler pour être belle?

Dans l’article de Slate, on explique que c’est dès l’Antiquité que les hommes ont désiré des femmes douces. Ok pour les aisselles et les jambes (quoique? Pourquoi les jambes et pas les bras, finalement?), mais pour l’épilation intime, c’est le porno qu’il faut blâmer.

J’veux dire, même dans les Sims, tailler un buisson est un acte amoureux.

o_O ???

Je n’ai pas participé à l’été sans épilation, parce que je suis comme toutes les autres. Je ne sais pas pourquoi je le fais, mais je continue de le faire. Je me dis qu’être consciente est un premier pas vers la libération, et qui sait un jour je me la jouerai Julia Roberts avec une méga touffe sous les bras :-) (youpie!)
Et si à la lecture de cet article vous vous dites « êêêêkkes », je vous invite à VOUS poser des questions.

« Whenever you find yourself on the side of the majority, it’s time to pause and reflect. »*
Mark Twain.

 


Commentaires

13 réponses à “Stop à la dictature de l'épilation”

  1. Qui a dit qu’il fallait s’habiller et non pas rester tout nu? QUI? QUI A DIT? QUI DICTE NOS VIES DE MERDE?

    Humpf, moi j’aime pas les poils sur moi, c’est quand même laid un poil.

    1. Avatar de visior64
      visior64

      Si les poils sont laids, if faut raser la tête, les cils et les sourcils aussi : ce sont des poils comme les autres.

  2. Avatar de kreature
    kreature

    Ouais Aurélie, t’as pas tort :) mais moi j’aime bien mes poilichons mignons (pas tous)

  3. Haaaaa quel long débat que l’épilation! En dessous des bras persos j’aime pas (esthétiquement ou au niveau sensation je suis pas fan…) et en plus c’est plus « joli »! Pour les jambes idem etc… maitenant quelle est l’andouille qui a son époque étant certainement encore un « précurseur » de qqch qui a décidé que nous les femmes on devaient le faire! Et chez les hommes c’est pareil! J’en connais de plus en plus qui se rasent les jambes (et ils ne sont même pas cyclistes…) je trouve pas ça super beau ni même virile d’ailleurs… Parce que chez un homme, le poil n’a pas la même définition que pour les femmes…

  4. je suis pas d’accord avec ceux qui disent que les poils ne changent pas l’odeur, les rares fois où je les laisse au niveau des aisselles, l’odeur n’est plus la meme.

    Par contre, c’est clair que l’épilation maillot provient du x, mais bon, y a plus vraiment socialement moyen d’être la seule pélote sur la plage qui a les poils qui dépassent de chaque côté du bikini…

  5. Si je connaissais le gars qui a décidé un jour qu’il fallait s’épiler je le défenestrerais…

    Et oui comme tout ce qu’on fait, l’épilation est dictée par une pensée collective qui remonte à longtemps, on ne trouvera jamais le responsable.

    Sinon pour l’épilation du maillot, pas la peine de se faire la coupe de hardeuse pour les 2-3 poils qui dépassent du bikini, y’a une grande marge entre ces deux « coupes » (et quelle connerie d’inventer des « tendances » pour les épilations… 2009 en forme de cœur, 2010 année de l’intégrale, 2011 année du ticket de métro tendance rétro… duh!)

  6. Mesdames, la dictature de l’épilation cessera quand les hommes pourront aller bosser en marcel, short et tongs (comme vous).

  7. Le problème c’est que c’est rentré dans l’inconscient collectif, pour moi les poils en dessous des bras, chez une femme c’est moche et puis c’est tout.

  8. J’adore, le sujet me passionne depuis que j’ai vécu à côté d’une (voisine) allemande. Elle a essayé de me convaincre de joindre sa secte des jambes poilues buveuses de tisane au sureau, j’ai craqué pour la moitié de la phrase… te laisse deviner laquelle ! Un grand sujet que tu abordes, donc. Bravo ;-)

  9. […] À quel jeu je fais référence dans mon blogpost “Stop à la dictature de l’épilation”? […]

  10. […] À quel jeu je fais référence dans mon blogpost “Stop à la dictature de l’épilation”? […]

  11. Avatar de Alexandre
    Alexandre

    « pourquoi les jambes et pas les bras ? »

    ben, quand je vois une fille qui a limite plus de poils sur les avant bras que moi, je peux franchement répondre à ta question: « autant les bras que les jambes ! ».

    Si jveux des poils sur les jambes, les bras, les aisselles et ailleurs, jme tourne vers ces messieurs … et encore, la majorité de cette communauté s’épile également.

  12. Avatar de Alysse
    Alysse

    Depuis quand « la majorité de la communauté (masculine » s’épile ??? N’y a-t-il que moi que ça choque ? Non les hommes ne s’épilent pas. Ou peu d’entre eux (cyclistes et quelques rares exceptions). Et c’est très bien ainsi parce c’est la NATURE ! Tous comme pour les femmes. Au nom de quoi devrions nous nous infliger un mal contre-nature ? C’est prouvé, du point de vue de l’hygiène, cela ne change RIEN (si si, je vous jure. Croyez moi ou pas, mais auriez tort de ne pas le faire). On peut en revanche, ne pas aimer les poils. Soit. Mais il faut trouver un juste milieu et savoir respecter son corps.